mardi 4 février 2014

Fated to Love You

Ça m'en a pris du temps! Mais ça y est, après un mois et quelques, j'ai réussi à terminer Fated to love you.
J'ai pris tellement de retard dans tous mes dramas accumulés, et j'en regarde encore tellement que je n'arrive plus à me souvenir de tout. Protect the Boss et Spy Myeongwol sont toujours en attente, et Wild Romance est entamé... bref, une fois que je termine une série, je fais la critique. Ca m'évitera d'oublier.

Fated to Love You


romance, comédie de 24 épisodes
Chen Qiao En (Chen Xin Yi) ; Ethan Ruan (Ji Cun Xi) ; Baron Chen (Dylan) ; Bianca Bai (Anna)

L'histoire en bref : Chen Xin Yi est une fille un peu ringarde, très discrète et bienveillante, ce qui lui vaut le surnom plutôt ingrat de "fille post-it". Les autres profitent d'elle et la jettent dès qu'elle n'est plus nécessaire. C'est aussi ce que fait son petit ami lorsqu'elle casse la tirelire pour une croisière en amoureux...
En parallèle, Ji Cun Xi, riche dirigeant de l'entreprise de savons Mo Fa Ling, embarque sur le même bateau pour faire une splendide demande en mariage à Shi Anna, danseuse professionnelle à la carrière en plein essor (et petite amie depuis 3 ans). Mais celle-ci annule sans prévenir, puisqu'elle vient de décrocher le rôle d'Odette et doit immédiatement décoller direction the States.
Suite à des malentendus divers et variés que je vous laisse découvrir, Xin Yi et Cun Xi se retrouvent dans la même chambre, chacun persuadé d'être avec sa moitié, et bien décidé à en découdre... après une nuit plutôt torride (enfin, j'extrapole peut-être là), au petit matin, surprise! Ils découvrent le petit malentendu.
Après cette croisière.. animée (qui a terminé par une rupture très rude pour Xin Yi), ils se quittent pensant ne plus jamais se revoir. L'histoire aurait pu en rester là, mais l'héroïne va bientôt s'apercevoir qu'elle est enceinte...

Pour poursuivre : Ce drama va se dérouler en plusieurs parties, et certaines seront plus intéressantes que d'autres. Pour être honnête, le scénario m'a fait envie car approchant nos séries télévisées, je me suis dit qu'il y aurait un peu plus de contact que d'habitude et que ça ne ferait pas de mal. Bon, prévention : Mis à part la scène de... on ne peut pas parler de scène de cul. La scène de relation entre les 2 protagonistes... pudique pour nous européens extravertis, mais surtout carrément ridicule (vive les métaphores) doublé d'une lenteur à bailler aux corneilles, vous aurez droit à un drama comme tous les autres, avec un ou deux baisers parce qu'on est sympa.
Bien. Ceci étant dit, Fated to love you ne nous livre pas que des mauvais côtés. J'ai trouvé le 1er épisode en règle générale d'une lenteur excessive, et ai coupé par tranches de 10 secondes. En fait, je dirais que c'est aux alentours du 4e que je me suis prise au jeu.
Quand Xin Yi se rend compte qu'elle est enceinte (à peu près en même temps que Cun Xi en fait) et que leurs familles l'apprennent, les réactions sont vives. Xin Yi se fait engueuler, Cun Xi féliciter par sa grand-mère qui rêvait d'avoir un petit-fils. Les deux se marient alors, un peu par commodité; mais Cun Xi espère tout cacher à sa copine (qui doit revenir des States après l'accouchement) et prévoit même un papier de divorce dès le lendemain du mariage. Xin Yi va avoir la vie dure.
Devinez la suite ? Rien de nouveau sous le soleil... en vrac : les deux vont commencer à développer des sentiments, Anna va rentrer plus tôt que prévu, et un autre homme (parce qu'il en faut un) va draguer Xin Yi.

Les personnages et acteurs :
Je n'attribue pas vraiment les points forts aux personnages principaux mais plutôt aux secondaires.
Xin Yi est l'archétype de la fille qui rêve au prince charmant sans jamais arriver le croiser, pourtant elle est tellement gentille et dévouée, et aimante, et... c'est trop, c'en est agaçant. Sa vie n'est pas enviable, et pourtant l'envie de la secouer m'a plusieurs fois effleurée. Ce n'est que vers la moitié de la série qu'elle prend enfin son envol. Le personnage de Cun Xi est plus creusé et plus réaliste dès le départ; il montre remords, pitié puis sincérité peu à peu. Il est dommage toutefois que Ethan Ruan ne soit pas un peu plus crédible par moments.
Toujours dans les personnages principaux, Dylan est un bel homme gentil et qui peut déceler le coeur d'or de Xin Yi dès leur rencontre. C'est aussi l'homme qui, quoi qu'on en dise, n'aura pas sa chance (comme d'habitude me direz-vous, mais c'est toujours aussi frustrant...) . Pas grand chose à dire sur l'acteur, sympathique mais pas transcendant non plus.


Anna (ci-dessous) est jouée par Bianca Bai, que j'ai beaucoup apprécié dans Skip-Beat. Ici son rôle est très différent, puisque bien que porteur d'une personnalité agréable, son personnage va empêcher le bonheur de notre protagoniste. Je l'ai moins appréciée, peut-être de ce fait, mais sa performance est toujours bonne.
Anna choisit de privilégier sa carrière de danseuse même si elle aime sincèrement Cun Xi, et elle va le regretter.



En fait, mes points forts, ce sont principalement ces deux personnages :
Grand mère (de Cun Xi) et Anson (homme à tout faire de Cun Xi)

 Souvent dans les séries, la famille riche pose problème à son enfant quand elle refuse fermement qu'il épouse une gueuse. Ici, la grand-mère de Cun Xi ne va cesser de le pousser à assumer son rôle de mari et père, va défendre Xin Yi bec et ongles. Pleine de vie et toujours souriante, son rôle m'a bien plu malgré ma première impression (ses cheveux sont louches, non?)
Anson n'est pas un homo malgré ses airs et ses postures, et le fait que tout le monde le surnomme "femmelette". Il aime dire des trucs en anglais et va être le comique de service, subissant régulièrement les foudres de son patron.
Les personnages de la famille de Chen Xin Yi sont sympathiques, notamment les soeurs.


C'est à la moitié des épisodes environ que la série va prendre une tournure que je n'attendais pas. Hélas, au-delà de cette frontière, je ne ferais que spoiler...! Donc je vais me contenter de dire que cette tournure m'a bien plu, pour la surprise et les changements de la personnalité de Xin Yi.

Pour résumer, la première moitié du drama m'a vraiment agacée, quand la 2ème s'est révélée une bonne surprise. Alors quelle note mettre ? Comme les acteurs sont corrects et que les personnages sont relativement creusés, on va pousser jusqu'à 15/20. En rappelant tout de même que mes préférences vont aux personnages secondaires et pas au couple principal, et que 24 épisodes, c'est beaucoup, et un peu trop.

Wonderful Life ~Mini critique

Salut à tous ;
J'ai pris tellement de retard que je ne pourrai jamais le rattraper! Je me permets donc (mais après tout, c'est MON blog! =p) de faire des critiques en quelques lignes sur certains dramas que j'ai visionné il y a bien longtemps et dont je ne me souviens que moyennement.
Pour changer un peu le format, je ne mettrai pas de note, mais +/++ ou -/-- selon l'impression qu'ils m'ont laissé!

Genre : romance, drame, comédie
16 épisodes

L'histoire en très très bref : Alors que Han Seung Wan et Jung Se Jin se rencontrent en voyage à Singapour, ils ont une aventure d'un soir... ils n'auraient jamais du se revoir ; mais Se Jin est tombée enceinte. Leurs familles respectives les forcent alors à se marier. Mais malgré une petite fille mignonne comme un coeur, leur cohabitation s'annonce difficile...

-  La prestation de la petite Jeong Da Bin m'a impressionnée, au vu de son jeune âge et du gros rôle qui lui incombait. Cette histoire s'intéresse grandement aux responsabilités des parents : en fait, ce serait une histoire classique avec quatuor amoureux classique si on n'avait pas un enfant planté en plein milieu. Et là était peut-être le problème : les disputes et rebondissements sont les mêmes que d'habitude (donc manque d'originalité), mais avec en plus des conséquences sur la petite qui font de la peine à voir. C'est le sujet, mais j'ai trouvé l'immaturité de ces parents improvisés vraiment gênante durant 16 épisodes, sans personne pour les secouer un peu et leur rappeler qu'ils ont une fille.
Pour ceux qui le regarderont cependant, il me semble qu'il y a un gros rebondissement scénaristique vers la fin !

My princess, aka l'homme ou la couronne

Salut à tous et à toutes ;
Après une longue absence sur ce blog, je vais aujourd'hui vous parler d'un syndrome terrifiant dans le monde de la comédie romantique. Si je me concentrerai sur le drama My Princess pour exprimer mon propos, c'est uniquement parce que je viens de le terminer et que je l'ai parfaitement en tête.
Car en réalité, si My Princess souffre de ce mal, c'est une grosse partie de l'industrie qui est atteinte...

Genre : romance
épisodes : 16
Starring : Song Seung Hun (Park Hae Young), Kim Tae Hee (Lee Seol), Park Ye jin (Oh Yoon Joo), Ryu Soo Young (Nam Jung Woo)

L'histoire, en bref :
Lee Seol est une enfant adoptée qui mène une vie d'étudiante tranquille. Park Hae Young est le petit-fils d'un grand patron de l'industrie, et travaille comme diplomate. Alors que ce petit monde vit une vie relativement banale, la Corée est secouée par un évènement : une descendante de la famille impériale existerait. Park Hae Young est chargé de la retrouver ; il s'agit (je vous le donne en mille) de Lee Seol, qui va voir sa vie basculer du jour au lendemain. Alors que les deux vont apprendre à se connaître voire à s'apprécier, une petite ombre au tableau : en effet, si Lee Seol accepte de devenir princesse, Park Hae Young se verra privé de toute sa fortune.

Dans cette histoire, on va retrouver un quatuor amoureux un peu (si peu) atypique, et des histoires d'amour mais aussi de politique (celles-ci nous lasseront vite en vérité).
Ce genre de scénario, on l'a déjà vu quinze fois, dans des livres, des films, des séries (qu'elles soient ou non asiatiques). Je dois l'avouer, je ne suis à la base pas une grande fan de ces histoires à base de "c'est dur d'être une princesse". Mais les acteurs sont bons, les musiques correctes. C'est un drama qui se laisse regarder, mais qui au bout du 12e épisode commence à tourner en rond. Précisons que la série aurait largement, largement pu (du?) s'arrêter au 14e épisode, qui avait ma foi l'air d'une fin .

Attaquons maintenant le fond du problème : l'héroïne.
Playful Kiss. Que sera sera. Lee Soon Shin. Fated to Love You. Je ne sais même plus. Des centaines et des centaines. Il y en a tellement.
Quand va-t-on arrêter de nous pondre des héroïnes pareilles ? Ces filles représentent le cliché abominable de la femme, et je commence a vraiment avoir du mal avec les dramas qui véhiculent cette idée. Je me calme, je reprends.
Lee Seol est une jeune étudiante, normale, elle est censée être comme vous et moi. Elle l'est, au début. Puis elle devient une princesse. Elle met des jupes, des hauts talons, des fleurs partout (est-ce que, tous les jours, vous mettez des fleurs sur vos tenues?). Passe encore. Elle tombe amoureuse d'un bel homme (comme vous et moi). Et là, c'est le drame : il nous faut un prince. Donc, il nous faut une demoiselle en détresse. Qu'à cela ne tienne! Un complot politique, des gens méchants (mais surtout des filles, jalouses) qui lui veulent du mal. Le héros va sauver cette pauvre princesse, qui ne comprend rien, et qui pleure tout le temps. Mais ça ne vous fait pas mal, de toujours voir des héroïnes qui pigent rien à ce qui se passe, qui font tout le temps des bourdes (en voulant bien faire évidemment!) et qui pleurent ensuite sur les pots cassés? 
Une héroïne est la protagoniste de l'histoire. C'est histoires sont faites pour les filles. Est-ce que c'est pas nous prendre pour des gourdasses d' "inventer" (et surtout réutiliser) un personnage beau comme un coeur, c*n comme ses pieds et qui n'a d'égal pour chouiner et crier au secours? 
Je sais qu'un grand classique du drama est aussi d'utiliser cette bêtise à l'infini pour se faire prendre au piège du méchant/ de la méchante. Exemple : A est l'héroïne, B est jalouse, B raconte des bobards sur le garçon C à A qui gobe tout ; créant un qui-pro quo, résolu par C (évidemment). A fait confiance à C. Mais sur ce, B revient et ajoute un bobard à son histoire, ou bien parle plutôt de la meilleure amie de A. A pleure, "c'est pas possible, tout le monde m'a donc menti (sauf B)?". Avouez que vous voyez de quoi je veux parler. 
Je trouve ça vraiment frustrant, et insultant, qu'une héroïne à laquelle on est censé s'identifier véhicule autant de stéréotypes idiots. La bêtise, le désintérêt total pour les affaires "compliquées" de politique, la naïveté la plus crasse au monde, et la tendance à verser uniquement dans les émotions à la limite de l'hystérie. 
Une héroïne est censée évoluer. Ici Lee Seol dit qu'elle va changer, faire mieux son boulot de princesse. Elle apprend seulement (et c'est un comble) à pas ouvrir trop grand sa bouche sous peine d'encore mettre en danger toute la famille impériale. Ces personnages disent qu'ils vont évoluer, et c'est un mensonge

Ca nous emmène aussi au second problème, le personnage du chevalier servant. Ici Park Hae Young doit constamment sauver mademoiselle, ce qui en fait le rend amoureux. Déjà, je trouve le concept un peu dégueulasse, monsieur doit flatter son ego pour ressentir de l'affection. Mais bon. Le problème, c'est la manière d'aider. Et en général, c'est en l'écartant de toute l'histoire.
Est-ce que, quand un problème sérieux, important vous concerne, vous aimeriez vraiment que votre copain arrive et dise : oublie tout ça, je m'en occupe ? Moi non. Moi je veux qu'on me renseigne. Mais toujours, toujours dans ces histoires, l'homme essaie de tout résoudre par lui-même et taisant un maximum de soucis. De plus comme le drama doit quand même durer 16 épisodes en général, il ne faut pas qu'il y arrive complètement, ce qui emmène au 2e, 3e, énième problème. Est-ce que, particulièrement quand on sait pas faire, ça tuerait de demander conseil à l'intéressée ?
Encore une chose : comme l'héroïne se fout dans des situations pas possibles, il lui fait bien remarquer quand il en a marre de mettre sa position en jeu pour la sauver. Et il explique bien, en gros ça donne : tu es idiote, quand arrêteras-tu de causer des catastrophes, tu n'es pas assez maligne pour être une princesse, tu vas causer des soucis à tout le monde. Arrête de faire des choses sans réfléchir. Et... il a raison! Son analyse et la mienne sont à peu de choses près pareilles. Seulement dans une situation pareille, comment peut-on s'expliquer que les deux ressentent de l'amour l'un pour l'autre ? Lui passe son temps à prendre des risques pour elle, et elle passe son temps à se faire insulter... pourquoi ne se détestent-ils pas? Je ris volontiers du classique "le coeur a ses raisons que la raison ignore" : La raison n'est pas indépendante du coeur pour autant, et si votre copain vous insulte tous les jours vos sentiments ne devraient pas tarder à changer. En l’occurrence après une dispute où je me fais traiter d'abrutie qui devrait apprendre à la fermer, je ne reviens pas la bouche en coeur 10min plus tard. Pour résumer, la romance ne passe pas par des rapports de force.

Maintenant que j'ai dit tout ça, voilà le final. Si vous êtes d'accord avec mon propos (un peu virulent je vous l'accorde), vous êtes féministe. Car le féminisme n'est pas pour les femmes ni contre les hommes, mais pour l'égalité entre être humain. Et ce genre d'égalité ne s'obtient pas par l'émission de clichés. My Princess n'est pas à lui seul la cause de cette inégalité. Le problème, c'est leur nombre. Si 70% des comédies romantiques ne présentaient pas cette image de la femme, on pourrait dire que c'est le caractère du personnage. Mais à 7/10, cela perpétue un cliché.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que tous ces dramas sont à mettre à la poubelle : ils peuvent tout de même avoir des scènes agréables, de bons acteurs, et une bonne réalisation. Ce n'est pas un crime que d'en aimer certains, loin de là. Mais si on ne proteste jamais, l'industrie ne change pas.

Pour terminer sur My Princess spécifiquement, combiné à ces personnages stéréotypés et creux, j'ai eu un autre souci : à moment donné le héros, torturé entre sa fortune et son amour, demande à sa copine d'abandonner la couronne. Et ça, c'est quasiment un problème qui touche au scénario. Je réitère : le héros demande à son amoureuse de renoncer à sa vie de princesse, afin qu'ils puissent sortir ensembles. Ici on n'a pas l'habituel problème de la famille qui refuse, ils n'y a aucun interdit de relation. J'ajouterai même que s'ils se marient, ils pourront partager leur fortune comme leur bonheur. Mais il balance cet ultimatum, avec des yeux très tristes quand même, comme s'il ne pouvait vraiment pas supporter que sa copine porte la culotte. Est-ce que ce personnage est un c*nnard ou bien le réalisateur a inventé une tension de dernière minute ?

Mais alors, quelles solutions ?
Tout d'abord, pour ouvrir les yeux : dans une comédie romantique, prêtez attention à l'héroïne et son caractère : est-il réaliste ? Et si oui, faites aussi attention aux changements quand la relation avec le héros se développe.
Et pour les travailleurs dans l'industrie du drama ? Plutôt que d'utiliser à l'infini le même prototype d'héroïnes qui ne savent pas réfléchir et seulement pleurer, inventons des personnages. Des réalistes, ni 100% noirs ni 100% blancs. La naïveté excessive peut éventuellement être mignonne, ce n'est pas une qualité à primer. I Need Romance 1, 2, et même 3 qui est diffusé en ce moment, proposent des héroïnes imparfaites, auxquelles on ne peut pas complètement s'identifier, mais ont de vrais reliefs. Queen of the Office présente une femme qui travaille dans l'équivalent des CDD ; elle a des qualifications incroyables, gère tout et sauve l'entreprise... malgré son caractère asocial et un peu marginal, elle reste une femme qui gère et qui ne joue pas la méchante pour autant... et vous verrez, c'est rare.
En plus, c'est un excellent drama ^^

En résumé, pour les fainéants (je les comprends) :
  • Les comédies romantiques visent principalement un public féminin, et présentent souvent une héroïne à laquelle nous devons nous identifier. 
  • Peu capables, naïves, et trop souvent clichés de la "demoiselle en détresse", elles reflètent hélas un piètre idéal à atteindre.
  • Leur partenaire est aussi trop souvent un protecteur au sens restrictif du terme, l'enfermant dans une cage dorée censée représenter la romance idéale. L'image de l'homme (prétentieuse) comme celle de la femme (frêle) en sont ternies.
  • Niveau réalisation, je pense qu'il est important de changer ces codes qui, en plus d'être des stéréotypes insultants, ne présentent plus aucune originalité de scénario/de couple. Il faut faire l'effort de réfléchir réellement aux personnages pour que, quitte à perdre un peu d'identification, on les apprécie pour leurs qualités comme leurs défauts...! On veut du reflief!
  • Et si vous voulez des exemples de dramas qui s'éloignent justement de ces codes, je conseille Queen of the Office, I Need Romance (2 et 3), ou dans les japonais Love Shuffle !

vendredi 27 juillet 2012

Les clichés du drama [article 2]

Qu'ont tous ces personnages en commun ? La réponse marque le cliché du jour.



Réponse : le statut.
Toutes celles (et tous ceux, éventuellement) qui ont écumé quelques comédies romantiques l'ont remarqué. Le grand classique de la romance, triangle amoureux ou non, c'est le haut statut social du partenaire.

Si certains sont riches et célèbres de par leurs talents (tel que Doko Jin, acteur à succès dans the Greatest Love), la plupart sont quand même des "gosses de riches" qui ont hérité/ vont hériter d'une grosse entreprise + bonus d'une fortune colossale. Ceux-ci se retrouvent d'ailleurs souvent affublés d'un caractère pourri gâté (Cha Ji Heon dans Protect the Boss est un exemple des plus frappants)..!
Mais oui, vous l'avez reconnu cet homme, même s'il n'est dans aucun des dramas présentés car je ne pourrais citer combien de séries présentent un tel personnage.
Ajoutons qu'il est rare de trouver une femme dans ce rôle. Toutefois, et My Fair Lady en est le seul exemple que j'ai en tête, présente Kang Haena dans le rôle de la gosse pourrie gâtée. Du coup, inversion des rôles, et c'est l'homme qui sera le héros, normal et face à une situation qui sort de l'ordinaire. Eh oui, ce schéma de rôle ne sera jamais attribué au protagoniste de l'histoire mais sera toujours fortement impliqué dans l'histoire (bon, en l'occurrence, le couple)


Ce statut, que permet-il? Deux points essentiels du GPG (Gosse Pourri Gâté, abrégeons!).
1) Une situation qui sort de l'ordinaire pour notre pauvre héros, complètement paumé devant soit une tonne de cadeaux, soit des dépenses extravagantes, soit un comportement infâme et immature... Dépaysement assuré pour lui comme pour nous, devant notre télé, on s'ennuie pas..!
2) Un statut pas toujours enviable. Il implique souvent lourdes responsabilités, peut provoquer des scandales, et induit régulièrement une famille pénible (vous la connaissez celle-là hein?) sur le dos. En gros, ce statut va être la clef des divers problèmes que va traverser le duo. Prenons un nouvel exemple : dans Smiling Pasta, l'héroïne se retrouve entraînée dans les scandales He Qun, chanteur très populaire.
Les deux ensembles promettent enfin des sauvetages impromptus de demoiselles. Les problèmes sont toujours réglés par l'homme, héroïque, qui va tendre la main à la jeune fille (malgré la rumeur, malgré les parents, la maison de disques, et puis la peste d'à côté, etc). Et celle-ci sera alors d'autant plus impressionnée et émue que ce brave guerrier étaient un garnement pas possible il n'y a pas 10 minutes de cela.


[ les dramas de gauche à droite : Secret Garden, Fated to Love You, Protect the Boss, the Greatest Love, My Fair Lady, Lie to Me]

samedi 14 juillet 2012

Les clichés du drama (nouvelle rubrique)

Salut à tous;
En ces temps estivaux certains profitent du soleil, de la mer, ou encore tout simplement de leur temps libre pour faire ce qu'ils ne peuvent pas faire le reste de l'année... Personnellement je ne trouve que trop de dramas à regarder, et quand vient le temps de faire une pause (provenant en fait d'une fin de série), pourquoi pas écrire un petit article ?
Les prochains articles risquent de déroger à la règle habituelle. Ici pas de présentation de drama, bien que j'en ai encore regardé des qui méritent le détour ; mais plutôt des remarques générales sur l'industrie du drama.

En effet que ce soit d'origine taïwanaise, coréenne ou japonaise (pour les autres, je n'ai pas encore vérifié), il existe certaines vérités transversale dans la création de la série. Nous allons donc parler des incontournables moments du drama, des effets de maquillage ou costumes inévitables, ou bien encore des personnages qui ne peuvent manquer à l'appel. En gros, ce qu'on ne peut pas rater.

Aujourd'hui, je vais donc vous présenter un évènement immanquable ou presque de la comédie romantique : voici venu..

LE RHUME !




Avez-vous remarqué que souvent, très souvent, il arrivait un moment du drama, pas trop loin, où un des protagonistes tombe malade ? Bien que parfois il survienne un incident qui emmène le héros à l'hôpital, la maladie va avoir la même fonction. Le rhume est plutôt pratique car il disparait comme il est venu, et ne nécessite pas trop d'explications (surmenage, arrosage...). Dans tous les cas, cette maladie va toujours favoriser la relation des personnages. Par exemple, dans Kimi wa Petto, Sumire va être (un peu) malade, et Momo va donc s'inquiéter et veiller sur elle. Dans Rooftop Prince Pak Ha elle aussi subit un coup de froid, provoquant des tours de garde entre les 4 évadés (?!) de Joseon pour la surveiller, et ça met même le prince à la cuisine..! Dans l'autre sens, dans Marry me, Mary c'est Mookyul qui va tomber malade et Mary qui va lui prodiguer des soins. Il se rendra alors d'autant plus compte de ses propres sentiments.
Eh oui, le rhume inquiète. Il faut dire que lorsque nous, on se mouche et on tousse toute la journée, eh bien les héros (espèce de petits chanceux) s'en sortent généralement en un ou deux jours, avec seulement une fièvre, un épuisement et les yeux mouillés. Et un malaise pour débuter, souvent.
Donc pour faire court, la maladie permet l'évolution des relations ou la compréhension des sentiments des protagonistes par le biais de l'inquiétude, du "chouchoutage" et du sentiment de sécurité du malade en question.

Le rhume doit donc survenir à un moment particulier du drama : cela ne peut pas intervenir trop tôt (car les personnages ont tendance à se détester au début, ce serait gênant qu'ils se laissent crever...) ni trop tard (une fois que le couple est formé, c'est plus la peine). Mais l'évènement ne peut pas couper le scénario principal (du genre moment tendu d'une enquête). A mon humble avis, sur une série de 16 épisodes, il y a une grande probabilité que le protagoniste ait un coup de mou entre le 8eme et le 12e épisode.

Personnellement, je trouve que c'est un évènement tellement fatidique que je le prévois toujours dans le drama que je regarde. Le rhume a fait bien des heureux dans le monde du drama.   @_@

lundi 18 juin 2012

Love Shuffle

Ah, enfin l'envie d'écrire me reprend!
Après avoir regardé plusieurs dramas taïwanais, j'ai eu envie de revenir au coréen (pure question de langue parlée), puis suis retournée aux sources avec le japonais. Bien sûr, ils feront l'objet d'articles, mais je peux déjà dire qu'il s'agit de Fated to Love You, Wonderful Life, The Greatest Love, Kimi wa Petto et enfin, l'objet de cet article, Love Shuffle.

Genre : Romance, Comédie, Amitié
Episodes : 10

L'histoire, en très bref :
Quatre personnes (trois hommes et une femme) se rencontrent dans l'ascenseur de leur immeuble. Puisqu'une coupure de courant survient, ils vont bavarder un peu et faire connaissance... et se rendre alors compte que chacun de leur couple bat de l'aile. Ils décident alors de proposer à leurs partenaires un projet concret : Le Love Shuffle.
 Les quatres couples vont échanger de partenaire chaque semaine, et vérifieront alors leurs sentiments, calmeront leurs doutes ou bien trouveront le bonheur...

Les couples sont formés grâce à une carte. Love Sha, start !
Les personnages (par couple de base) :

 Usami Kei (Tamaki Hiroshi) : même si ce drama met tout les personnages en avant, Usa-tan est un peu le héros de l'histoire. Il est un peu bête comme se le plaisent à répéter ses amis, mais a comme une façon de briller s'il se donne à fond. Fiancé à Mei il y a peu, jusqu'à ce que celle-ci le quitte soudainement et sans explication. C'est le plus réticent de tous à l'idée du Love Shuffle, et il le fait uniquement pour récupérer la femme qu'il aime de tout son cœur. C'est peut-être aussi celui qui tirera le plus de cette expérience...

 Kagawa Mei (Kanjiya Shihori) : La fiancée de Kei est plutôt timide et tête en l'air... tourmentée pour une raison encore inconnue, elle a décidé de quitter celui qu'elle fréquente depuis plusieurs années. Jeune fille de bonne famille, elle accepte (à la grande surprise de l'assemblée) l'expérience du Love Shuffle, forçant ainsi Kei a en faire partie. Elle accepte en contre-partie de ne pas annuler tout de suite la cérémonie.
Aizawa Airu (Karina) : Ai-Ai, comme l'appellent les participants du Love-Sha, est interprète de son métier. Elle est très fonceuse, et énergique. Son petit copain Yukki lui cause du souci, et elle rentre dans le jeu sans dire aux autres qu'elle va le quitter quoi qu'il advienne. Bien que charmante, ses relations n'ont jamais réussi. Elle va peut-être découvrir pourquoi...


Oishi Yukichi (DAIGO, mais vous l'avez déjà vu plus beau) : C'est le copain de Ai-Ai. Très amoureux, mais aussi très riche, il serait prêt à acheter le cœur de sa belle si c'était possible. Hélas, ses derniers espoirs (donnés par le Love Shuffle) sont écrasés par Airu, qui lui conseille de chercher chez les autres demoiselles l'affection qu'elle ne peut lui donner... le pourra-t-il vraiment ?
 

Sera Ojiro (Matsuda Shota) : Photographe spécialisé en femmes peu vêtues, il est incontestablement le play-boy de la bande. Il semble multiplier les conquêtes et n'a pas de relation stable, mais propose à Reiko (une régulière ?) de participer au Love-Shuffle. Ce qu'il veut vraiment est plutôt mystérieux, mais... certainement s'amuser.
(Personnellement, je trouve qu'il a la classe.)

Kamijyo Reiko (Kojima Hijiri) : La "partenaire" de base de O-chan (Ojiro) est en fait mariée. Mais, son mari entretenant une liaison, elle compte bien prendre du bon temps elle aussi. Elle tait l'histoire aux autres et souhaite juste prendre du bon temps, tout en s'amusant.




 
Kikuta Masato (Tanihara Shosuke) : C'est un psychiatre au tempérament calme et apaisant. Kiku-rin est celui qui a proposé le Love Shuffle. Il n'a en fait pas de petite amie, mais tente le tout pour le tout en intégrant une de ses patientes, Kairi, dans le jeu, en espérant lui redonner goût à la vie. Même s'il est un peu étrange au départ, tout le monde semble à l'aise avec lui. Mais sa bienveillance cache peut-être de plus lourds secrets...?
Hayakawa Kairi (Yoshitaka Yurito) : La patiente du docteur Kikuta. Brillante étudiante en arts, elle parle très peu et semble victime d'hallucinations morbides : Thanatos la poursuit et veut qu'elle le rejoigne. Elle a d'ailleurs tenté plusieurs fois de se suicider. Si elle participe, c'est que son docteur lui a proposé comme "thérapie". On ne sait vraiment ce qu'elle pense, mais si elle trouve quelqu'un qui l'aime, peut-être que ses idées noires vont la quitter?

Vous l'aurez compris, chacun des personnages intègre le jeu pour des raisons bien différentes. Et chacun va être exploité à fond. Les couples vont ils se retrouver, ou bien d'autres vont-ils se former ? Je laisse à vous le plaisir de le découvrir.
Pour moi ce drama était un beau petit bijou, original par bien des façons. Le scénario est plutôt osé il me semble (pour un drama, c'est bien la première fois que je vois un truc pareil...!), le jeu d'acteur est juste, et les génériques sont des musiques de Earth Wind and Fire, et The Bangles. Déjà étonnant non ? On regrette de ne pas parler japonais couramment pour saisir les nombreux jeux de mots et blagues des personnages.
Les quatres habitants de l'étage 28 (oui oui, ils habitent le même étage!) vont se retrouver régulièrement dans le couloir, le soir, pour des pyjama party improvisées, occasionnant rires mais aussi disputes, jalousies et réflexions.Chacun va livrer un peu de soi à ses différents partenaires, l'aidant à se retrouver ou bien plutôt à attiser notre curiosité. Les amours comme l'amitié des personnages vont évoluer de façon parfois étonnante, souvent comique, et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas versé quelques larmes de dépit à la fin d'une histoire.
Je ne peux pas vraiment vous parler plus sans vous spoiler des moments agréables, et je pense que la présentation devrait suffire à attirer les curieux.C'est donc une petite critique que je livre là!

En résumé, cette histoire originale et qui exploite bien les nombreux personnages en les dévoilant peu à peu mérite d'être regardée ! J'ai été agréablement surprise que des couples qui ne me plaisaient pas au premier abord m'émeuvent par la suite. Peut-être aurait-on pu rallonger les rendez-vous pendant un ou deux épisodes... Love Shuffle mérite bien un 18/20 pour l'entrain qu'il suscite en moi, comme je l'espère il en suscitera en chacun. Une belle histoire qui ne se targue pas d'être une leçon de morale, mais qui émet simplement différents avis sur la vie elle-même.

YEAAAH, PANDA!


mardi 17 avril 2012

Skip-Beat

Me revoilà la tête pleine de dramas. J'ai pu regarder Smiling Pasta (non achevé ceci dit), You're Beautiful et aussi Me too, Flower qui feront l'objet de prochaines critiques. Mais aujourd'hui c'est Skip-Beat!, aka Extravagant Challenge qui est à l'honneur, puisque j'en parlais déjà dans mon dernier message.

Affiche de base. Qu'est-ce qui leur a pris?
Genre : Comédie, Romance
drama taïwanais 
épisodes : 15
Acteurs principaux :Ivy Chen (Gong Xi), Choi Si Won (Dun He Lian), Lee Dong Hae (Bu Po Shang)

L'histoire, en bref :
Cela fait plusieurs années que Gong Xi a abandonné sa ville natale pour gagner Taipei avec son petit ami (Bu Po Shang), afin qu'il poursuive son rêve : devenir chanteur. Pour ce faire, elle jongle entre trois boulots et sacrifie complètement sa vie pour louer un appartement luxueux dans la capitale. Pourtant un beau jour, Shang avoue qu'il s'est servi d'elle toutes ces années... et maintenant qu'il n'a plus besoin d'elle, la quitte sans préavis. Folle de rage, Gong Xi jure alors de se venger. Or, si elle veut un jour s'approcher de lui, il faudra qu'elle rentre dans le monde du show-business. Elle va alors tenter sa chance dans une grosse boîte rivale de Bu Po Shang et démarrer une carrière d'actrice, sous les yeux de l'acteur/vedette Dun He Lian...


Ce drama est en réalité une adaptation d'un animé, et d'un manga écrit par Yoshiki Nakamura. Les trois ne sont pas arrêtés au même point; et à noter que l'on parle depuis longtemps d'une saison 2 pour l'animé..mais qui n'a pas vu le jour jusqu'ici. Revenons-en à nos moutons.
Sont-y pas beaux, tous?

Le boulot de Gong Xi ne sera pas de tout repos : elle se retrouve dans la section Love Me de la compagnie, ou elle devra effectuer tous les travaux que l'on voudra bien lui demander (du genre décoller des vieux chewing-gum ou, avec de la chance, porter un costume de poulet lors d'une émission télévisée) dans une tenue rose flashy assez dégueulasse. Elle recevra des points pour tout travail bien réalisé.
Nan Qin et Gong Xi, les 2 (seuls) membres de la section Love Me.
Heureusement! Malgré sa maladresse fréquente, elle s'avère être une actrice très talentueuse et impliquée, qui prend même goût à son nouveau job. En parallèle, elle rencontre Lian, l'idole de toute Taïwan qui se trouve être un homme plutôt agaçant (aux yeux de Gong Xi), puis qui évidemment deviendra l'homme de la situation. Et évidemment, Lian ne sera pas insensible à l'énergique (et un peu étrange quand même) jeune fille.
De plus! Il se trouve que Bu Po Shang voue une haine sans limite envers Lian, puisqu'il est jaloux de sa célébrité. D'une pierre trois coups donc, notre Cendrillon va 1) trouver le boulot de rêve 2) se lier au beau gosse du coin en plus de trouver des amis 3) faire rager son ex copain. Pratique non ?
Ivy Chen colle bien à son rôle. Petite et mignonne, rigolote parce qu'elle passe d'un état à l'autre en une seconde; l'interprétation m'a beaucoup plu et on laisse complètement passer la différence physique avec Kyoko -l'héroïne du manga et ses cheveux roux oranges.


Dun He Lian et Bu Po Shang.
Parlons maintenant des garçons. Dun He Lian est tout d'abord un homme marié à son travail. Sérieux, un peu trop, ses premiers contacts avec Gong Xi ne se font pas sans heurts puisque sa seule motivation de travail d'acteur, c'est la vengeance. On ne va pas tout spoiler. Mais vous vous doutez bien qu'il va finalement apprécier son jeu d'acteur, puis sa personne...
Quant à Bu Po Shang, son rôle de gamin pourri gâté et vaniteux est aussi bien maîtrisé. Shang va lui aussi évoluer, même si on le verra moins. Il assiste en différé au succès de son "ex"; et cela ne le laisse pas indifférent ..!
On a droit à un casting de Choi(x) ici (haha). J'avoue que, même si j'ai haï comme il se doit Bu Po Shang, j'ai béni les réalisateurs de m'avoir fourni Lee Dong Hae. Si Won n'est pas en marge bien sûr. Vraiment, gâtés côté casting.

Ah, n'oublions pas les personnages secondaires : il y a Nan Qin  (Bianca Bai, méconnaissable) qui est tout à fait époustouflante de cynisme (malgré son "petit" rôle, je l'ai beaucoup aimée). Un directeur de la LMA complètement fêlé en accord avec son personnage de base, et le manager de Lian (Du Jin) que j'ai aussi apprécié.
Vous l'aurez compris, ce drama m'a plu ! Le scénario est assez varié et donc animé, je n'ai jamais trouvé le temps long mais au contraire (sauf sur les 3 derniers épisodes, mais j'y reviendrai); le jeu d'acteur est de qualité, on s'attache aux personnages, et même la musique qui semblait grotesque se fait sympathique. Toute une ambiance se construit facilement et nous emporte dans environnement un peu émouvant mais surtout drôle et enjoué!
Le hic de Extravagant Challenge ? Car oui, il y en a un. Les derniers épisodes hélas, s'épuisent dans la lenteur alors qu'il n'aurait pas semblé difficile de raconter plus de choses. L'histoire se centre sur les 2 personnages principaux, on fait trainer des plans où ils réfléchissent, se questionnent ou souffrent (sérieusement, quel est l'intérêt de regarder quelqu'un réfléchir?), on délaisse les autres et Shang n'a même pas la chance d'en placer une. Ce qui est bien étrange. Rien ne semble véritablement bouclé. Une fin qui déçoit sur bien des points donc, laissant un goût d'inachevé et qui gâche -un petit peu seulement- le plaisir que l'on a eu à regarder cette série.
Mais peut-être Skip-Beat! bénéficiera-t-il d'une seconde saison ? Il paraît que l'histoire de tout le manga n'est pas entièrement évoquée, et il y a aurait volontiers matière à tisser une autre dizaine d'épisodes. Si c'est le cas, je n'ai plus de reproches. Mais cette question est, pour l'instant et pour un moment je le crains, sans réponse. 

 



En quelques mots : Une histoire centrée sur la comédie plus que la romance, enjouée et épique (oui oui, qui aurait cru que le théâtre était si épique?), elle n'a pour défaut que sa fin bâclée. Le jeu d'acteur et les moments comiques valent tout de même largement le détour. En attendant une éventuelle 2de saison ? Je donne volontiers 18/20.