vendredi 27 juillet 2012

Les clichés du drama [article 2]

Qu'ont tous ces personnages en commun ? La réponse marque le cliché du jour.



Réponse : le statut.
Toutes celles (et tous ceux, éventuellement) qui ont écumé quelques comédies romantiques l'ont remarqué. Le grand classique de la romance, triangle amoureux ou non, c'est le haut statut social du partenaire.

Si certains sont riches et célèbres de par leurs talents (tel que Doko Jin, acteur à succès dans the Greatest Love), la plupart sont quand même des "gosses de riches" qui ont hérité/ vont hériter d'une grosse entreprise + bonus d'une fortune colossale. Ceux-ci se retrouvent d'ailleurs souvent affublés d'un caractère pourri gâté (Cha Ji Heon dans Protect the Boss est un exemple des plus frappants)..!
Mais oui, vous l'avez reconnu cet homme, même s'il n'est dans aucun des dramas présentés car je ne pourrais citer combien de séries présentent un tel personnage.
Ajoutons qu'il est rare de trouver une femme dans ce rôle. Toutefois, et My Fair Lady en est le seul exemple que j'ai en tête, présente Kang Haena dans le rôle de la gosse pourrie gâtée. Du coup, inversion des rôles, et c'est l'homme qui sera le héros, normal et face à une situation qui sort de l'ordinaire. Eh oui, ce schéma de rôle ne sera jamais attribué au protagoniste de l'histoire mais sera toujours fortement impliqué dans l'histoire (bon, en l'occurrence, le couple)


Ce statut, que permet-il? Deux points essentiels du GPG (Gosse Pourri Gâté, abrégeons!).
1) Une situation qui sort de l'ordinaire pour notre pauvre héros, complètement paumé devant soit une tonne de cadeaux, soit des dépenses extravagantes, soit un comportement infâme et immature... Dépaysement assuré pour lui comme pour nous, devant notre télé, on s'ennuie pas..!
2) Un statut pas toujours enviable. Il implique souvent lourdes responsabilités, peut provoquer des scandales, et induit régulièrement une famille pénible (vous la connaissez celle-là hein?) sur le dos. En gros, ce statut va être la clef des divers problèmes que va traverser le duo. Prenons un nouvel exemple : dans Smiling Pasta, l'héroïne se retrouve entraînée dans les scandales He Qun, chanteur très populaire.
Les deux ensembles promettent enfin des sauvetages impromptus de demoiselles. Les problèmes sont toujours réglés par l'homme, héroïque, qui va tendre la main à la jeune fille (malgré la rumeur, malgré les parents, la maison de disques, et puis la peste d'à côté, etc). Et celle-ci sera alors d'autant plus impressionnée et émue que ce brave guerrier étaient un garnement pas possible il n'y a pas 10 minutes de cela.


[ les dramas de gauche à droite : Secret Garden, Fated to Love You, Protect the Boss, the Greatest Love, My Fair Lady, Lie to Me]

samedi 14 juillet 2012

Les clichés du drama (nouvelle rubrique)

Salut à tous;
En ces temps estivaux certains profitent du soleil, de la mer, ou encore tout simplement de leur temps libre pour faire ce qu'ils ne peuvent pas faire le reste de l'année... Personnellement je ne trouve que trop de dramas à regarder, et quand vient le temps de faire une pause (provenant en fait d'une fin de série), pourquoi pas écrire un petit article ?
Les prochains articles risquent de déroger à la règle habituelle. Ici pas de présentation de drama, bien que j'en ai encore regardé des qui méritent le détour ; mais plutôt des remarques générales sur l'industrie du drama.

En effet que ce soit d'origine taïwanaise, coréenne ou japonaise (pour les autres, je n'ai pas encore vérifié), il existe certaines vérités transversale dans la création de la série. Nous allons donc parler des incontournables moments du drama, des effets de maquillage ou costumes inévitables, ou bien encore des personnages qui ne peuvent manquer à l'appel. En gros, ce qu'on ne peut pas rater.

Aujourd'hui, je vais donc vous présenter un évènement immanquable ou presque de la comédie romantique : voici venu..

LE RHUME !




Avez-vous remarqué que souvent, très souvent, il arrivait un moment du drama, pas trop loin, où un des protagonistes tombe malade ? Bien que parfois il survienne un incident qui emmène le héros à l'hôpital, la maladie va avoir la même fonction. Le rhume est plutôt pratique car il disparait comme il est venu, et ne nécessite pas trop d'explications (surmenage, arrosage...). Dans tous les cas, cette maladie va toujours favoriser la relation des personnages. Par exemple, dans Kimi wa Petto, Sumire va être (un peu) malade, et Momo va donc s'inquiéter et veiller sur elle. Dans Rooftop Prince Pak Ha elle aussi subit un coup de froid, provoquant des tours de garde entre les 4 évadés (?!) de Joseon pour la surveiller, et ça met même le prince à la cuisine..! Dans l'autre sens, dans Marry me, Mary c'est Mookyul qui va tomber malade et Mary qui va lui prodiguer des soins. Il se rendra alors d'autant plus compte de ses propres sentiments.
Eh oui, le rhume inquiète. Il faut dire que lorsque nous, on se mouche et on tousse toute la journée, eh bien les héros (espèce de petits chanceux) s'en sortent généralement en un ou deux jours, avec seulement une fièvre, un épuisement et les yeux mouillés. Et un malaise pour débuter, souvent.
Donc pour faire court, la maladie permet l'évolution des relations ou la compréhension des sentiments des protagonistes par le biais de l'inquiétude, du "chouchoutage" et du sentiment de sécurité du malade en question.

Le rhume doit donc survenir à un moment particulier du drama : cela ne peut pas intervenir trop tôt (car les personnages ont tendance à se détester au début, ce serait gênant qu'ils se laissent crever...) ni trop tard (une fois que le couple est formé, c'est plus la peine). Mais l'évènement ne peut pas couper le scénario principal (du genre moment tendu d'une enquête). A mon humble avis, sur une série de 16 épisodes, il y a une grande probabilité que le protagoniste ait un coup de mou entre le 8eme et le 12e épisode.

Personnellement, je trouve que c'est un évènement tellement fatidique que je le prévois toujours dans le drama que je regarde. Le rhume a fait bien des heureux dans le monde du drama.   @_@

lundi 18 juin 2012

Love Shuffle

Ah, enfin l'envie d'écrire me reprend!
Après avoir regardé plusieurs dramas taïwanais, j'ai eu envie de revenir au coréen (pure question de langue parlée), puis suis retournée aux sources avec le japonais. Bien sûr, ils feront l'objet d'articles, mais je peux déjà dire qu'il s'agit de Fated to Love You, Wonderful Life, The Greatest Love, Kimi wa Petto et enfin, l'objet de cet article, Love Shuffle.

Genre : Romance, Comédie, Amitié
Episodes : 10

L'histoire, en très bref :
Quatre personnes (trois hommes et une femme) se rencontrent dans l'ascenseur de leur immeuble. Puisqu'une coupure de courant survient, ils vont bavarder un peu et faire connaissance... et se rendre alors compte que chacun de leur couple bat de l'aile. Ils décident alors de proposer à leurs partenaires un projet concret : Le Love Shuffle.
 Les quatres couples vont échanger de partenaire chaque semaine, et vérifieront alors leurs sentiments, calmeront leurs doutes ou bien trouveront le bonheur...

Les couples sont formés grâce à une carte. Love Sha, start !
Les personnages (par couple de base) :

 Usami Kei (Tamaki Hiroshi) : même si ce drama met tout les personnages en avant, Usa-tan est un peu le héros de l'histoire. Il est un peu bête comme se le plaisent à répéter ses amis, mais a comme une façon de briller s'il se donne à fond. Fiancé à Mei il y a peu, jusqu'à ce que celle-ci le quitte soudainement et sans explication. C'est le plus réticent de tous à l'idée du Love Shuffle, et il le fait uniquement pour récupérer la femme qu'il aime de tout son cœur. C'est peut-être aussi celui qui tirera le plus de cette expérience...

 Kagawa Mei (Kanjiya Shihori) : La fiancée de Kei est plutôt timide et tête en l'air... tourmentée pour une raison encore inconnue, elle a décidé de quitter celui qu'elle fréquente depuis plusieurs années. Jeune fille de bonne famille, elle accepte (à la grande surprise de l'assemblée) l'expérience du Love Shuffle, forçant ainsi Kei a en faire partie. Elle accepte en contre-partie de ne pas annuler tout de suite la cérémonie.
Aizawa Airu (Karina) : Ai-Ai, comme l'appellent les participants du Love-Sha, est interprète de son métier. Elle est très fonceuse, et énergique. Son petit copain Yukki lui cause du souci, et elle rentre dans le jeu sans dire aux autres qu'elle va le quitter quoi qu'il advienne. Bien que charmante, ses relations n'ont jamais réussi. Elle va peut-être découvrir pourquoi...


Oishi Yukichi (DAIGO, mais vous l'avez déjà vu plus beau) : C'est le copain de Ai-Ai. Très amoureux, mais aussi très riche, il serait prêt à acheter le cœur de sa belle si c'était possible. Hélas, ses derniers espoirs (donnés par le Love Shuffle) sont écrasés par Airu, qui lui conseille de chercher chez les autres demoiselles l'affection qu'elle ne peut lui donner... le pourra-t-il vraiment ?
 

Sera Ojiro (Matsuda Shota) : Photographe spécialisé en femmes peu vêtues, il est incontestablement le play-boy de la bande. Il semble multiplier les conquêtes et n'a pas de relation stable, mais propose à Reiko (une régulière ?) de participer au Love-Shuffle. Ce qu'il veut vraiment est plutôt mystérieux, mais... certainement s'amuser.
(Personnellement, je trouve qu'il a la classe.)

Kamijyo Reiko (Kojima Hijiri) : La "partenaire" de base de O-chan (Ojiro) est en fait mariée. Mais, son mari entretenant une liaison, elle compte bien prendre du bon temps elle aussi. Elle tait l'histoire aux autres et souhaite juste prendre du bon temps, tout en s'amusant.




 
Kikuta Masato (Tanihara Shosuke) : C'est un psychiatre au tempérament calme et apaisant. Kiku-rin est celui qui a proposé le Love Shuffle. Il n'a en fait pas de petite amie, mais tente le tout pour le tout en intégrant une de ses patientes, Kairi, dans le jeu, en espérant lui redonner goût à la vie. Même s'il est un peu étrange au départ, tout le monde semble à l'aise avec lui. Mais sa bienveillance cache peut-être de plus lourds secrets...?
Hayakawa Kairi (Yoshitaka Yurito) : La patiente du docteur Kikuta. Brillante étudiante en arts, elle parle très peu et semble victime d'hallucinations morbides : Thanatos la poursuit et veut qu'elle le rejoigne. Elle a d'ailleurs tenté plusieurs fois de se suicider. Si elle participe, c'est que son docteur lui a proposé comme "thérapie". On ne sait vraiment ce qu'elle pense, mais si elle trouve quelqu'un qui l'aime, peut-être que ses idées noires vont la quitter?

Vous l'aurez compris, chacun des personnages intègre le jeu pour des raisons bien différentes. Et chacun va être exploité à fond. Les couples vont ils se retrouver, ou bien d'autres vont-ils se former ? Je laisse à vous le plaisir de le découvrir.
Pour moi ce drama était un beau petit bijou, original par bien des façons. Le scénario est plutôt osé il me semble (pour un drama, c'est bien la première fois que je vois un truc pareil...!), le jeu d'acteur est juste, et les génériques sont des musiques de Earth Wind and Fire, et The Bangles. Déjà étonnant non ? On regrette de ne pas parler japonais couramment pour saisir les nombreux jeux de mots et blagues des personnages.
Les quatres habitants de l'étage 28 (oui oui, ils habitent le même étage!) vont se retrouver régulièrement dans le couloir, le soir, pour des pyjama party improvisées, occasionnant rires mais aussi disputes, jalousies et réflexions.Chacun va livrer un peu de soi à ses différents partenaires, l'aidant à se retrouver ou bien plutôt à attiser notre curiosité. Les amours comme l'amitié des personnages vont évoluer de façon parfois étonnante, souvent comique, et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas versé quelques larmes de dépit à la fin d'une histoire.
Je ne peux pas vraiment vous parler plus sans vous spoiler des moments agréables, et je pense que la présentation devrait suffire à attirer les curieux.C'est donc une petite critique que je livre là!

En résumé, cette histoire originale et qui exploite bien les nombreux personnages en les dévoilant peu à peu mérite d'être regardée ! J'ai été agréablement surprise que des couples qui ne me plaisaient pas au premier abord m'émeuvent par la suite. Peut-être aurait-on pu rallonger les rendez-vous pendant un ou deux épisodes... Love Shuffle mérite bien un 18/20 pour l'entrain qu'il suscite en moi, comme je l'espère il en suscitera en chacun. Une belle histoire qui ne se targue pas d'être une leçon de morale, mais qui émet simplement différents avis sur la vie elle-même.

YEAAAH, PANDA!


mardi 17 avril 2012

Skip-Beat

Me revoilà la tête pleine de dramas. J'ai pu regarder Smiling Pasta (non achevé ceci dit), You're Beautiful et aussi Me too, Flower qui feront l'objet de prochaines critiques. Mais aujourd'hui c'est Skip-Beat!, aka Extravagant Challenge qui est à l'honneur, puisque j'en parlais déjà dans mon dernier message.

Affiche de base. Qu'est-ce qui leur a pris?
Genre : Comédie, Romance
drama taïwanais 
épisodes : 15
Acteurs principaux :Ivy Chen (Gong Xi), Choi Si Won (Dun He Lian), Lee Dong Hae (Bu Po Shang)

L'histoire, en bref :
Cela fait plusieurs années que Gong Xi a abandonné sa ville natale pour gagner Taipei avec son petit ami (Bu Po Shang), afin qu'il poursuive son rêve : devenir chanteur. Pour ce faire, elle jongle entre trois boulots et sacrifie complètement sa vie pour louer un appartement luxueux dans la capitale. Pourtant un beau jour, Shang avoue qu'il s'est servi d'elle toutes ces années... et maintenant qu'il n'a plus besoin d'elle, la quitte sans préavis. Folle de rage, Gong Xi jure alors de se venger. Or, si elle veut un jour s'approcher de lui, il faudra qu'elle rentre dans le monde du show-business. Elle va alors tenter sa chance dans une grosse boîte rivale de Bu Po Shang et démarrer une carrière d'actrice, sous les yeux de l'acteur/vedette Dun He Lian...


Ce drama est en réalité une adaptation d'un animé, et d'un manga écrit par Yoshiki Nakamura. Les trois ne sont pas arrêtés au même point; et à noter que l'on parle depuis longtemps d'une saison 2 pour l'animé..mais qui n'a pas vu le jour jusqu'ici. Revenons-en à nos moutons.
Sont-y pas beaux, tous?

Le boulot de Gong Xi ne sera pas de tout repos : elle se retrouve dans la section Love Me de la compagnie, ou elle devra effectuer tous les travaux que l'on voudra bien lui demander (du genre décoller des vieux chewing-gum ou, avec de la chance, porter un costume de poulet lors d'une émission télévisée) dans une tenue rose flashy assez dégueulasse. Elle recevra des points pour tout travail bien réalisé.
Nan Qin et Gong Xi, les 2 (seuls) membres de la section Love Me.
Heureusement! Malgré sa maladresse fréquente, elle s'avère être une actrice très talentueuse et impliquée, qui prend même goût à son nouveau job. En parallèle, elle rencontre Lian, l'idole de toute Taïwan qui se trouve être un homme plutôt agaçant (aux yeux de Gong Xi), puis qui évidemment deviendra l'homme de la situation. Et évidemment, Lian ne sera pas insensible à l'énergique (et un peu étrange quand même) jeune fille.
De plus! Il se trouve que Bu Po Shang voue une haine sans limite envers Lian, puisqu'il est jaloux de sa célébrité. D'une pierre trois coups donc, notre Cendrillon va 1) trouver le boulot de rêve 2) se lier au beau gosse du coin en plus de trouver des amis 3) faire rager son ex copain. Pratique non ?
Ivy Chen colle bien à son rôle. Petite et mignonne, rigolote parce qu'elle passe d'un état à l'autre en une seconde; l'interprétation m'a beaucoup plu et on laisse complètement passer la différence physique avec Kyoko -l'héroïne du manga et ses cheveux roux oranges.


Dun He Lian et Bu Po Shang.
Parlons maintenant des garçons. Dun He Lian est tout d'abord un homme marié à son travail. Sérieux, un peu trop, ses premiers contacts avec Gong Xi ne se font pas sans heurts puisque sa seule motivation de travail d'acteur, c'est la vengeance. On ne va pas tout spoiler. Mais vous vous doutez bien qu'il va finalement apprécier son jeu d'acteur, puis sa personne...
Quant à Bu Po Shang, son rôle de gamin pourri gâté et vaniteux est aussi bien maîtrisé. Shang va lui aussi évoluer, même si on le verra moins. Il assiste en différé au succès de son "ex"; et cela ne le laisse pas indifférent ..!
On a droit à un casting de Choi(x) ici (haha). J'avoue que, même si j'ai haï comme il se doit Bu Po Shang, j'ai béni les réalisateurs de m'avoir fourni Lee Dong Hae. Si Won n'est pas en marge bien sûr. Vraiment, gâtés côté casting.

Ah, n'oublions pas les personnages secondaires : il y a Nan Qin  (Bianca Bai, méconnaissable) qui est tout à fait époustouflante de cynisme (malgré son "petit" rôle, je l'ai beaucoup aimée). Un directeur de la LMA complètement fêlé en accord avec son personnage de base, et le manager de Lian (Du Jin) que j'ai aussi apprécié.
Vous l'aurez compris, ce drama m'a plu ! Le scénario est assez varié et donc animé, je n'ai jamais trouvé le temps long mais au contraire (sauf sur les 3 derniers épisodes, mais j'y reviendrai); le jeu d'acteur est de qualité, on s'attache aux personnages, et même la musique qui semblait grotesque se fait sympathique. Toute une ambiance se construit facilement et nous emporte dans environnement un peu émouvant mais surtout drôle et enjoué!
Le hic de Extravagant Challenge ? Car oui, il y en a un. Les derniers épisodes hélas, s'épuisent dans la lenteur alors qu'il n'aurait pas semblé difficile de raconter plus de choses. L'histoire se centre sur les 2 personnages principaux, on fait trainer des plans où ils réfléchissent, se questionnent ou souffrent (sérieusement, quel est l'intérêt de regarder quelqu'un réfléchir?), on délaisse les autres et Shang n'a même pas la chance d'en placer une. Ce qui est bien étrange. Rien ne semble véritablement bouclé. Une fin qui déçoit sur bien des points donc, laissant un goût d'inachevé et qui gâche -un petit peu seulement- le plaisir que l'on a eu à regarder cette série.
Mais peut-être Skip-Beat! bénéficiera-t-il d'une seconde saison ? Il paraît que l'histoire de tout le manga n'est pas entièrement évoquée, et il y a aurait volontiers matière à tisser une autre dizaine d'épisodes. Si c'est le cas, je n'ai plus de reproches. Mais cette question est, pour l'instant et pour un moment je le crains, sans réponse. 

 



En quelques mots : Une histoire centrée sur la comédie plus que la romance, enjouée et épique (oui oui, qui aurait cru que le théâtre était si épique?), elle n'a pour défaut que sa fin bâclée. Le jeu d'acteur et les moments comiques valent tout de même largement le détour. En attendant une éventuelle 2de saison ? Je donne volontiers 18/20.


jeudi 15 mars 2012

Oui au taïwanais...!

Salut à tous!
Ce post ne contient encore aucune critique, puisque je suis en plein visionnage de drama et que rien ne pourrait m'en sortir avant l'heure. Ah... sauf bien sûr le rythme d'édition. Eh oui, je ne peux que rattraper les sorties si je regarde 6 épisodes par jour. -o-
 Et j'en profite pour pousser un petit coup de gueule contre les sous-titres tout droit sortis de google traduction. C'est pas la première fois que je vois ça pourtant cela me frustre toujours autant; je comprends mieux la version sous-titrée anglais que français! Comment est-ce possible? (Enfin, qui suis-je pour critiquer, je n'ai qu'à me proposer en traductrice... ^^")

Bref, à venir encore pas mal de critiques-drama. Je sais que je ne me suis pas encore lancée dans les animés, mais en ce moment j'ai la drama-fever (oui, je viens de l'inventer... what of it ?). Sans compter que j'ai regardé tellement d'animés, je ne sais même pas desquels parler.
Bizarrement, la plupart des dramas me font l'effet suivant : après une dizaine d'épisodes visionnés à un rythme effréné, mon attention baisse peu à peu et finalement j'ai du mal à regarder la fin. Peut-être que je suis trop goulue. Actuellement, je dois encore regarder la fin de Sungkyunkwan Scandal, ça fait 3 semaines... pourtant j'ai beaucoup aimé le début...!
Dans mes autres visionnages en cours il y a Goong, mais j'avoue que je n'aurais jamais songé que le train de vie royal serait si peu entraînant. J'essaie de m'accrocher, il y a quand même des points positifs.
Enfin, j'ai entamé mon 1er drama taïwanais, à savoir Skip-Beat! (ou Extravagant Challenge) adapté d'un manga japonais... je le dévore vraiment, je suis très enthousiaste. Hélas, je suis en attente des 2 derniers épisodes. Regardez-le !

(A venir, en vrac : Personal Taste, My Fair Lady, Secret Garden, Nobuta wo Produce, Lie to Me, Baby Faced Beauty, Pasta, My Girlfriend is a Gumiho, et ma bête noire que je réserve pour un jour de mauvaise humeur, Playful Kiss...
Et dans mes prochains visionnages, faudra aller faire un tour du côté de "You're Beautiful", question de culture paraît-il...!)

dimanche 11 mars 2012

Yamato Nadeshiko Shichi Henge

Yamato Nadeshiko Shichi Henge, de son nom complet, est un manga de Tomoko Ayakawa (toujours en parution), qui fut ensuite adapté en animé (terminé) et en drama (terminé aussi). Les 3 versions diffèrent cependant (à l'instar de Hana Yori Dango) sur plusieurs plans, à savoir les personnages et les péripéties. Je ne parlerai pas du manga papier car je ne l'ai pas lu; mais j'ai en revanche visionné l'animé avant de mettre la main sur le drama. Désolée si cette critique semble un peu brouillon et très longue, j'ai pourtant laissé reposer dans ma tête une semaine... mais j'ai beaucoup de choses à dire sur ce drama pour vous convaincre. x)
Ah! Pour les besoins de moi-même, le titre sera abrégé sous l'acronyme de YNSH tout au long de l'article.. ^^
Affiche de promo
 Acteurs principaux : Oomasa Aya (Nakahara Sunako); Kamenashi Kazuya (Takano Kyouhei); Tegoshi Yuya (Toyama Yukinojo); Uchi Hiroki (Oda Takenaga); Miyao Shuntarou (Morii Ranmaru)
Yamato Nadeshiko Shichi Henge, ou Perfect Girl Evolution, compte 10 épisodes, est catégorisé romance, comédie, et compte une affiche de promo, mais absolument ignoble.
Mais attendez, ne partez pas tout de suite! Car YNSH a bien plus à nous offrir que le laisse présager cette image, comble du mauvais goût.

L'histoire, en bref :
Quatre magnifiques et populaires garçons, Kyouhei, Yukinojo, Ranmaru et Takenaga, habitent dans un grand manoir d'une veuve qui parcourt le monde à la recherche d'un nouveau mari. Celle-ci leur propose un marché : leur loyer sera gratuit s'ils transforment sa nièce, Nakahara Sunako, en parfaite lady. Sûrs de leur succès, ils déchantent quand la demoiselle fait son apparition : Sunako est à l'opposé de la "nadeshiko". Depuis le jour où un garçon l'a rejeté en évoquant sa "laideur", c'est une fille totalement renfermée, cachée sous une cape, passionnée des films d'horreurs et dont les seuls amis sont des mannequins d'anatomie. La tâche sera bien plus rude qu'escompté.
Les 4 garçons, dans l'ordre Kyouhei, Yukinojo, Takenaga et Ranmaru.
L'héroïne de cette histoire, à la base, est bien Sunako. Dans le drama, le scénario est quand même trèès orienté sur Kyouhei, le garçon joué par le bien connu - et bien bel homme - Kamenashi Kazuya. Le drama ajoute aussi quelques personnages, notamment Takeru, le fils de la gérante (et qui vit donc aussi dans le manoir) et ...le barman du coin au nom inconnu, un bonhomme sympathique qui va surtout servir de conseiller à Kyouhei.
Tout au long de l'histoire, Kyouhei (qui a lui même eu des soucis avec son physique, mais plutôt pour sa beauté) va créer des liens avec Sunako et celle-ci va peu à peu s'ouvrir au monde extérieur.

Ceci n'est pas une erreur de ma part. Voir en-dessous.
 Passé ce générique au goût plus que douteux interprété par Kamenashi Kazuya et Kat-tun lui-même (3min de ridicules ne tuent pas, mais quand même, qui est le con responsable de la chorégraphie?), passé ces 3 longues minutes où je commençais à envisager la possibilité de fermer la fenêtre et d'oublier, on plonge enfin dans le drama.
Mais que vont-ils nous réserver ? Eh bien, ne vous méprenez pas, la suite n'a rien à voir!
D'abord, les musiques signées Yamashita Kosuke sont très belles. Du piano, du shamisen à la sauce moderne, des balades et du jazz, les pistes s'écoutent volontiers (quand on aime la musique orchestrale) même sans avoir vu les épisodes.

Les amis de Sunako : Akira, Josephine,  Hiroshi
Les quatre garçons ont chacun une personnalité bien tranchée. Kyouhei sera le râleur (mais grand coeur, évidemment), Yukinojo le "kawai", Takenaga le type silencieux et intelligent, et Ranmaru le serial-lover. J'ai été surprise de voir que chacun d'eux était très bien respecté -comparé à l'animé- et interprété. Sunako quant à elle a un caractère bien original. Fini les questionnements intérieurs sur l'amour, Sunako est plutôt du genre à discuter avec son mannequin anatomique Hiroshi-kun, fuyant dès que possible les autres résidents - trop éclatants et radieux à ses yeux. A savoir que dans le manga papier, Sunako est souvent représentée en SD et ne prend une apparence normale que dans des situations particulières (et héroïques si possible). Evidemment il ne valait mieux pas le reproduire (on a testé avec le drama d'Ouran High School Host Club, voilà où ça nous a mené...), parti a été pris de mettre Sunako sous une cape, rasant les murs ou la moquette pour se faire discrète, et de lui attribuer une voix tremblante. Même si le résultat n'est évidemment pas parfait, je dirais que c'est bien tenté et que le rendu est correct .

J'tai eue!
Il est important de noter à ce point de l'analyse que le style du drama est dans la veine de l'animé : les façons de parler, les mouvements, tout est très exagéré ce qui donne un aspect qui paraitra surfait à certains; pour ma part j'ai adoré cette idée. Cela ajoute un côté comique et décalé à l'histoire, qui convient parfaitement.


Chaque épisode aura une histoire différente (merci, enfin on arrête de nous prendre pour des idiots en mettant 48min de plat et 2 dernières minutes de suspense pour nous faire visionner la suite), à regarder à son rythme donc.
Le scénario de chaque épisode s'organise sur un trait basique : situation de base et introduction d'un élément perturbateur qui mène à une situation de crise. A ce moment-là, chose qui pourra être réprouvée par de nombreux fans, un deus ex-machina répété inlassablement : Quelqu'un (plutôt Kyouhei) va énerver Sunako en lui disant qu'elle est moche, Sunako va alors péter les plombs (au sens propre, puisque la foudre va s'abattre dans la zone), devenir super forte et péter la gueule aux méchants avec l'aide de Kyouhei. Situation résolue, tout va bien et en général on mange (parce que Kyouhei est un gros morfale).
Maintenant que ceci est dit, les fans ont fui... et je peux avouer que ce côté-là ne m'a pas du tout dérangée! Mon esprit ô combien logique n'a pas réussi à déterminer pourquoi... peut-être était-ce tout simplement la musique qui accompagnait ces moments qui m'emportait dans le feu de l'action; ou bien la résolution facile qui laisse un ton léger au drama.... non, décidément, je ne saurais le dire, mais ça passe plutôt bien.
Nakahara Sunako évite la conversation...

 Revenons-en à nos moutons ! Je pourrais parler pendant bien longtemps de ce drama, mais je choisis un dernier point clef : la fin.  (je ne fournis pas de spoil les enfants, ne partez pas comme ça!)
Si je compare la fin de l'animé à la fin du drama.... cette dernière n'est on ne peut plus satisfaisante. Ca nous change un peu tiens, moi j'en peux plus des animés qui finissent en queue de poisson..!

En conclusion, car il faut bien en poser une, YNSH est un animé qui, même s'il ne semble pas respecter les critères du manga papier, réunit un aspect léger et très drôle, sur un fond sonore plus qu'agréable, ce qui permet aux fans de l'animé tout comme au novice le plus total en matière de drama d'apprécier ces épisodes, trop peu nombreux si l'on compare à d'autres séries bien moins originales qui en compte une vingtaine..
Soyons honnête, j'ai adoré ce drama, et je ne suis pas sûre d'être bien impartiale si j'annonce un 19/20  (qui va en faire sauter au plafond, excusez-moi..!).

Et bon appétit Kame...!

jeudi 1 mars 2012

Marry me, Mary

On reste dans le mariage, pour cette critique du drama qui m'a persuadée d'en regarder bien d'autres.
Voici donc Marry me, Mary (titre alternatif : Mary stayed out all night)

Genre : Romance, Comédie
16 épisodes
Acteurs principaux : 
Moon Geun Young (Wi Mae Ri/ Mary); Jang Geun Suk (Kang Mookyul); Kim Jae Wook (Byun Jung In); Kim Hyo Jin (Seo Joon)

L'histoire en bref : Wi Mary est une jeune fille gentille et naïve, qui vit avec son père criblé de dettes et qui passe son temps à fuir les financiers. Lors d'une sortie avec des amis, elle renverse accidentellement Kang Mookyul (interprété par le magnifique Jang Geun Suk, c'est important à préciser!), un rockeur au look grunge et au regard froid; elle fera alors brièvement connaissance avec lui. Leur histoire aurait pu en rester là. Mais Mary apprend soudain que son père veut la marier de force avec le fils d'un ami, la mettant ainsi à l'abri du besoin. Elle monte alors un faux mariage avec Mookyul pour que le géniteur abandonne l'idée. Dépité, son père lui propose alors un marché : Mary va vivre en alternance avec Mookyul, son "mari" et Jung In, son "fiancé" pendant 100 jours avant de prendre sa décision.

Adopte-moi, s'il te plaîîît...
Le scénario est plutôt attractif; et son originalité vient surtout du fait des deux garçons. Notre beau Mookyul et notre -moins, mais quand même séduisant- Jung In ne sont en effet pas franchement ravis de l'affaire. Le premier a accepté le faux mariage en pensant que c'était la première et dernière fois qu'il aidait Mary, presque une inconnue...et préfère largement vivre tout seul, ténébreux et asocial qu'il est! Quant à Jung In, il tolère ce mariage arrangé car son père financera ainsi le drama qu'il veut produire; et Mary est un peu dans ses pattes.
 Toutefois, les deux garçons vont développer des sentiments pour Mary. Et vice-versa. Cela se compliquera encore quand l'ex de Mookyul, Seo Joon, va tourner dans le drama de Jung In.
Marry me, Mary, les recettes du succès : 
    Pour ce drama, il a les cheveux longs... et ça lui va bien.
  • Jang Geun Suk. Tout est dit.
  •  Les acteurs en général : Très convaincants dans leurs personnages, et bien mis en valeur par les costumiers.
  • La musique : quelques thèmes drôles, quelques balades et du rock. Une B.O variée, enjouée, parfois un peu simple mais réussie !
  • Le mieux, dans les histoires d'amour, c'est le début. Une fois qu'un couple est formé, les intrigues sont souvent plus banales. J'ai bien aimé que le couple commence à partir de rien, ne se forme pas tout de suite, et qu'il reste des hésitations jusque vers la fin. Ca permet plusieurs extraits "mignons", romantiques en douceur comme dans la plupart des dramas.
  • Les moments comiques, entre un peu tous les personnages. Je retiendrai particulièrement les rencontres entre Mookyul et le père de Mary, qui ne sont particulièrement pas en osmose; ainsi que la 1ere soirée que passent Mookyul et Mary ensembles (épisode 1).
"Mary Christmas!"
Alors, les points négatifs ? Il y en a certes quelques uns. J'ai trouvé que Mary avait un caractère geignard qui, à la longue, pouvait devenir pénible. Aussi, les derniers épisodes sont un peu répétitifs.
Toutefois, j'ai vraiment apprécié ce drama; et l'ai même regardé plusieurs fois. Alors, pour Marry me, Mary, je pose la note de 17/20 sans problème. Drôle et attachant, plutôt riche en péripéties, on regarde les 10 premiers épisodes sans même s'en rendre compte. Bonus spécial pour la B.O.

mercredi 29 février 2012

Still, marry me!

Comme je l'ai abordé précédemment, le premier drama de ma vie n'a pas été ressenti comme une franche réussite. Mais je suis plutôt tenace. Tant que l'on est dans la romance, pourquoi se priver de comédie ? Voilà ce que je me suis dit en attaquant le deuxième drama de ma vie; et cette fois-ci, en coréen.
Still, marry me (titre alternatif : The woman who still wants to marry)


Genre : romance, comédie
Épisodes : 16
Acteurs principaux :
Park Jin Hee (Lee Shin Young); Uhm Ji Won (Jung Da Jung); Kim Bum (Ha Min Jae); Choi Chul Ho (Na Ban Suk) et Lee Pil Mo (Yoon Sang Woo)

L'histoire en bref :
Lee Shin Young, reporter de 36 ans, a du mal à tourner la page de sa dernière relation. Alors qu'elle était prête à se marier, elle a donné priorité à sa carrière professionnelle, et est depuis célibataire. Quelqu'un va-t-il croiser sa route et changer son destin? Son histoire sera complétée par celle de ses deux amies, Jung Da Jung, traductrice qui elle aussi rêve de mariage sans jamais avoir trouvé le bon partenaire; et Kim Boo Ki, la célibataire assumée qui conseillera -et consolera souvent- ses deux copines.

Et leur régime sera parfois mis à rude épreuve...
Notre reporter va faire la rencontre de Ha Min Jae, un jeune étudiant plutôt rebelle et de Na Ban Suk, docteur maladroit... Quand son ex Yoon Sang Woo va revenir dans sa vie, elle devra bien faire un choix.
L'histoire sera donc centrée évidemment sur l'amour, et ses différentes conceptions. Chaque personnage en a une vision différente, rendant le drama peut-être plus mature que d'autres.
Mais cette histoire traitera aussi la question du statut social, et du vieillissement. Par exemple, l'héroïne pense qu'à 36 ans, il est trop tard pour songer à l'amour, et se lance à corps perdu dans le travail pour sauver ce qu'il lui reste.





Côté personnages, si leur mentalité a été bien pensée; les acteurs ne sont pas en reste. Et en plus de bien jouer, le plaisir des yeux est préservé (hommage spécial à Kim Bum, photo ici-présente) ^^

 La musique n'a pas d'intérêt particulier. Banale, loin d'être transcendante, elle n'écorche ceci dit pas les oreilles, et ce n'est déjà pas donné à tous les dramas.


  

Alors, qu'est-ce qu'on attend de l'amour ? Du travail ? Du futur ? Telles sont les questions abordées dans ce drama, sans aborder des philosophies de vie non plus. On vivra avec ces héroïnes des problèmes de carrière, d'amour comme de rendez-vous ratés, de hontes au boulot ou de délires entre amies - qui n'y vont pas avec le dos de la cuillère entre elles!-. Si certains épisodes traînent un peu en longueur du fait du dilemme principal de Lee Shin Young, le drama passe en réalité très bien. L'humour, parsemé dans les 16 épisodes, allègera les situations un peu longuettes ou un peu tristes; je déplore toutefois quelques gags pas très fins. Les différents points de vue enrichissent volontiers l'histoire (qui, au départ, il faut l'avouer, ne paraissait pas spécialement croustillante).

Au final, ce drama obtient la note de 15/20, pour une promesse tenue : traiter d'amour d'une façon un peu plus mature que la plupart du temps, aborder les problèmes de la vie, sans pour autant nous faire déprimer (au contraire!).

La grande peur de Lee Shin Young et Jung Da Jung : rester vieilles filles.

1er Drama : Hana Yori Dango

Pour ma toute première fiche, j'ai décidé de parler de ma toute première expérience drama. J'ai nommé Hana Yori Dango.
Quand l'idée de tester les séries asiatiques a germé dans mon esprit, j' ai rapidement cherché un drama connu, et si possible une "valeur sûre". Pour la petite histoire, Hana Yori Dango est aussi réputé pour avoir été adapté de nombreuses fois. Manga papier à la base, il est décliné en animé, puis en drama japonais, coréen (sous le nom de Boys over Flowers) et même en taïwanais si je ne me trompe pas (cette fois appelé Meteor Garden). Au pif, pour ma part, j'ai choisi la version japonaise. Je ne pourrai donner aucune comparaison avec les autres.

Un avis général ? Hana Yori Dango n'a pas vraiment été l'expérience qu'il manquait dans ma vie.
Interviewer : -Mais alors, pourquoi avez-vous continué dans la veine des dramas ?
Yuriete : -Un acteur y a contribué; mais ceci est une autre histoire. Gardons-la pour le prochain article (qui sait, ça fera peut-être revenir les gens... !) .

Genre : romance
2 saisons (9 et 11 épisodes respectifs)

Les acteurs principaux :
  •  Inoue Mao (Makino Tsukushi)
  • Matsumoto Jun (Domyoji Tsukasa)
  • Oguri Shun (Hanazawa Rui)
  • Matsuda Shota (Nishikado Sojiro)
  • Abe Tsuyoshi (Mimasaka Akira)
    (pour un casting plus détaillé Dramawiki est là!)


L'histoire, en bref :
 Le drama commence dans une salle de classe luxueuse, sur une musique sympathique qui n'est pas sans rappeler notre célèbre Harry Potter. En voix-off Makino Tsukushi, l'héroïne de notre histoire. Elle se demande ce qu'elle fait ici, parmi tous ces gens de la haute.C'est la seule étudiante pauvre d'un lycée privé et, évidemment...riche.
Dans ce lycée, les élèves sont tous sous la menace d'un groupe d'étudiants, le F4, composé de Domyoji, Hanazawa, Nishikado et Mimasaka. Ceux-ci sont aussi magnifiques que cruels. Makino, plutôt forte tête, aurait bien aimé rester discrète, mais elle prend un jour la défense de son amie persécutée et attire ainsi les foudres du F4 sur elle. Exclue par toute l'école, son caractère va pourtant la lier petit à petit à ce groupe de garçons; particulièrement à Rui et Tsukasa, respectivement le calme et la tempête incarnés.


L'idée de départ me plaisait bien. Une histoire de triangle amoureux sur cadre scolaire, dans la veine des shojos auxquels je suis habituée... je me suis laissée tenter. L'héroïne, qui plus est, a un tempérament de base qui me plaît bien, et n'est pas mal interprétée.
le F4, passé en revue, m'a par contre vite posé quelques problèmes. Côté visuel, les "beaux garçons" annoncés n'étaient pas vraiment au rendez-vous. C'est superficiel, me direz-vous, cependant des histoires basées sur le schéma "plein de garçons pour une fille", ça se regarde aussi pour un côté groupie évident. Côté personnages, on s’apercevra vite que si Domyoji Tsukasa et Hanazawa Rui prennent vite place dans le triangle, les deux autres hommes sont relégués au second plan et personne ne s'en souciera trop le reste du drama. Dommage.

Les deux personnages principaux : Makino et Domyoji.
Les premiers épisodes se regardent sans mal. La bande-son est plutôt sympa et en accord avec les scènes; et la chanteuse Ai Otsuka ne gâche rien avec son titre "Planetarium" comme chanson-phare du drama.
Alors que Hanazawa Rui va s'intéresser progressivement à Makino, Domyoji, avec son caractère impulsif et violent (mais qui lui donnent un charme particulier), va passer assez brutalement de la haine à l'amour. Qui Makino va-t-elle choisir ?

Hélas, le suspense n'était pas vraiment au rendez-vous de ce drama. Un triangle qui ne m'a pas semblé avoir lieu d'être : dès les premiers épisodes, on perçoit que si Rui est un garçon sympa et ...parfait?, le coeur de Makino ne peut lutter contre Tsukasa, le bad boy au grand coeur.
Evidemment, l'histoire ne sera pas aussi simple : des malentendus, des disputes, des séparations et les familles qui s'en mêlent; tout sera fait pour les séparer.!
Souvent, quand on regarde un drama, on devine dès le 1er épisode quelle sera la fin, et c'est le plaisir seul qui nous fait poursuivre les péripéties. On se pose des questions : comment, à quel moment, etc. Seulement, moi, au bout d'une dizaine d'épisodes, j'ai trouvé que le scénario tournait un peu en rond. Les relations sont vite fixées et n'évoluent plus, pas plus que les personnages en eux-mêmes. Les personnalités des deux héros sont d'ailleurs vite cernées, et même dans la saison 2 (qui commence alors que Domyoji est parti sans explication étudier à l'étranger) on ne doute jamais des sentiments de chacun. Au final, j'attendais peut-être un peu plus de doutes, ou de risques, bref, d'avantage de rebondissements.

Pour résumer, je dirais que ce drama est trop long pour ce qu'il a à nous offrir. Les musiques et décors, ainsi qu'un jeu d'acteur plutôt bon, redressent quand même la barre. Un divertissement sympathique mais un peu sirupeux à mon goût, et qui plaira surtout si on aime les histoires d'âme sœur. 11/20 pour ce drama.

mardi 28 février 2012

Youkoso !

Osu!
Bienvenue sur ce blog!

Je me présente, Yuriete de mon pseudo, j'ai 20 ans et suis étudiante dans le sud de la France. Grande passionnée de jeux vidéos, mangas et animés depuis plusieurs années.
Ici, j'aimerais vous proposer des avis sur des animés et dramas que j'ai regardé ou je regarde. A force de chercher, je me suis rendue compte que les critiques de ce type de format (particulièrement les dramas) sont plutôt rares. 
Je ne suis pas une grande critique, et bien sûr mon avis n'engage que moi; et je vais parfois à l'encontre de critiques que j'ai vu sur une majorité de sites. Mais si vous pensez comme moi que tout avis est bon à prendre, alors je vous souhaite une bonne lecture!

Petites précisions :
- J'ai commencé à m'intéresser aux mangas et animés il y a 6 ans de cela.
- Très récemment, j'ai tenté les dramas. Ceux que je regarde sont principalement coréens, grâce au site dramapassion (merci à eux). Mais il y aura aussi quelques j-dramas.
- Mettre une note est subjectif, mais je sais par connaissance de cause que parfois elle vaut mieux qu'un long discours. Pour les pressés donc, je note sur 20..!
- Mes posts ne seront pas forcément réguliers; mais si vous me posez des questions, j'essaierai de répondre dans des délais respectables! ^^