Yamato Nadeshiko Shichi Henge, de son nom complet, est un manga de Tomoko Ayakawa (toujours en parution), qui fut ensuite adapté en animé (terminé) et en drama (terminé aussi). Les 3 versions diffèrent cependant (à l'instar de Hana Yori Dango) sur plusieurs plans, à savoir les personnages et les péripéties. Je ne parlerai pas du manga papier car je ne l'ai pas lu; mais j'ai en revanche visionné l'animé avant de mettre la main sur le drama. Désolée si cette critique semble un peu brouillon et très longue, j'ai pourtant laissé reposer dans ma tête une semaine... mais j'ai beaucoup de choses à dire sur ce drama pour vous convaincre. x)
Ah! Pour les besoins de moi-même, le titre sera abrégé sous l'acronyme de YNSH tout au long de l'article.. ^^
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Affiche de promo |
Acteurs principaux : Oomasa Aya (Nakahara Sunako); Kamenashi Kazuya
(Takano Kyouhei); Tegoshi Yuya (Toyama Yukinojo); Uchi Hiroki (Oda
Takenaga); Miyao Shuntarou (Morii Ranmaru)
Yamato Nadeshiko Shichi Henge, ou Perfect Girl Evolution, compte 10 épisodes, est catégorisé
romance, comédie, et compte une affiche de promo, mais absolument ignoble.
Mais attendez, ne partez pas tout de suite! Car YNSH a bien plus à nous offrir que le laisse présager cette image, comble du mauvais goût.
L'histoire, en bref :
Quatre magnifiques et populaires garçons, Kyouhei, Yukinojo, Ranmaru et Takenaga, habitent dans un grand manoir d'une veuve qui parcourt le monde à la recherche d'un nouveau mari. Celle-ci leur propose un marché : leur loyer sera gratuit s'ils transforment sa nièce, Nakahara Sunako, en parfaite lady. Sûrs de leur succès, ils déchantent quand la demoiselle fait son apparition : Sunako est à l'opposé de la "nadeshiko". Depuis le jour où un garçon l'a rejeté en évoquant sa "laideur", c'est une fille totalement renfermée, cachée sous une cape, passionnée des films d'horreurs et dont les seuls amis sont des mannequins d'anatomie. La tâche sera bien plus rude qu'escompté.
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Les 4 garçons, dans l'ordre Kyouhei, Yukinojo, Takenaga et Ranmaru. |
L'héroïne de cette histoire, à la base, est bien Sunako. Dans le drama, le scénario est quand même trèès orienté sur Kyouhei, le garçon joué par le bien connu - et bien bel homme - Kamenashi Kazuya. Le drama ajoute aussi quelques personnages, notamment Takeru, le fils de la gérante (et qui vit donc aussi dans le manoir) et ...le barman du coin au nom inconnu, un bonhomme sympathique qui va surtout servir de conseiller à Kyouhei.
Tout au long de l'histoire, Kyouhei (qui a lui même eu des soucis avec son physique, mais plutôt pour sa beauté) va créer des liens avec Sunako et celle-ci va peu à peu s'ouvrir au monde extérieur.
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Ceci n'est pas une erreur de ma part. Voir en-dessous. |
Passé ce générique au goût plus que douteux interprété par Kamenashi Kazuya et Kat-tun lui-même (3min de ridicules ne tuent pas, mais quand même, qui est le con responsable de la chorégraphie?), passé ces 3 longues minutes où je commençais à envisager la possibilité de fermer la fenêtre et d'oublier, on plonge enfin dans le drama.
Mais que vont-ils nous réserver ? Eh bien, ne vous méprenez pas, la suite n'a rien à voir!
D'abord, les musiques signées Yamashita Kosuke sont très belles. Du piano, du shamisen à la sauce moderne, des balades et du jazz, les pistes s'écoutent volontiers (quand on aime la musique orchestrale) même sans avoir vu les épisodes.
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Les amis de Sunako : Akira, Josephine, Hiroshi |
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Les quatre garçons ont chacun une personnalité bien tranchée. Kyouhei sera le râleur (mais grand coeur, évidemment), Yukinojo le "kawai", Takenaga le type silencieux et intelligent, et Ranmaru le serial-lover. J'ai été surprise de voir que chacun d'eux était très bien respecté -comparé à l'animé- et interprété. Sunako quant à elle a un caractère bien original. Fini les questionnements intérieurs sur l'amour, Sunako est plutôt du genre à discuter avec son mannequin anatomique Hiroshi-kun, fuyant dès que possible les autres résidents - trop éclatants et radieux à ses yeux. A savoir que dans le manga papier, Sunako est souvent représentée en SD et ne prend une apparence normale que dans des situations particulières (et héroïques si possible). Evidemment il ne valait mieux pas le reproduire (on a testé avec le drama d'Ouran High School Host Club, voilà où ça nous a mené...), parti a été pris de mettre Sunako sous une cape, rasant les murs ou la moquette pour se faire discrète, et de lui attribuer une voix tremblante. Même si le résultat n'est évidemment pas parfait, je dirais que c'est bien tenté et que le rendu est correct .
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J'tai eue! |
Il est important de noter à ce point de l'analyse que le style du drama est dans la veine de l'animé : les façons de parler, les mouvements, tout est très exagéré ce qui donne un aspect qui paraitra surfait à certains; pour ma part j'ai adoré cette idée. Cela ajoute un côté comique et décalé à l'histoire, qui convient parfaitement.
Chaque épisode aura une histoire différente (merci, enfin on arrête de
nous prendre pour des idiots en mettant 48min de plat et 2 dernières
minutes de suspense pour nous faire visionner la suite), à regarder à son rythme donc.
Le
scénario de chaque épisode s'organise sur un trait basique : situation
de base et introduction d'un élément perturbateur qui mène à une
situation de crise. A ce moment-là, chose qui pourra être réprouvée par
de nombreux fans, un deus ex-machina répété inlassablement : Quelqu'un
(plutôt Kyouhei) va énerver Sunako en lui disant qu'elle est moche,
Sunako va alors péter les plombs (au sens propre, puisque la foudre va
s'abattre dans la zone), devenir super forte et péter la gueule aux
méchants avec l'aide de Kyouhei. Situation résolue, tout va bien et en général on mange (parce que Kyouhei est un gros morfale).
Maintenant que ceci est dit, les fans ont fui... et je peux avouer que ce côté-là ne m'a pas du tout dérangée! Mon esprit ô combien logique n'a pas réussi à déterminer pourquoi... peut-être était-ce tout simplement la musique qui accompagnait ces moments
qui m'emportait dans le feu de l'action; ou bien la résolution facile
qui laisse un ton léger au drama.... non, décidément, je ne saurais le
dire, mais ça passe plutôt bien.
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Nakahara Sunako évite la conversation... |
Revenons-en à nos moutons ! Je pourrais parler pendant bien longtemps de ce drama, mais je choisis un dernier point clef : la fin. (je ne fournis pas de spoil les enfants, ne partez pas comme ça!)
Si je compare la fin de l'animé à la fin du drama.... cette dernière n'est on ne peut plus satisfaisante. Ca nous change un peu tiens, moi j'en peux plus des animés qui finissent en queue de poisson..!
En conclusion, car il faut bien en poser une, YNSH est un animé qui,
même s'il ne semble pas respecter les critères du manga papier, réunit un aspect léger et très drôle, sur un fond sonore plus qu'agréable, ce qui permet aux fans de l'animé tout comme au novice le plus total en matière de drama d'apprécier ces épisodes, trop peu nombreux si l'on compare à d'autres séries bien moins originales qui en compte une vingtaine..
Soyons honnête, j'ai adoré ce drama, et je ne suis pas sûre d'être bien impartiale si j'annonce un
19/20 (qui va en faire sauter au plafond, excusez-moi..!).
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Et bon appétit Kame...! |
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